Il est vrai que cela fait saliver

Je viens de lire dans la version en ligne du journal romand « Le Temps » que mille exemplaires dûment numérotés des « seules traces manuscrites » autour des Fleurs du mal, l'une de mes oeuvres préférées en langue française, sont disponibles pour la modique somme de €189.

Ce bon à tirer du fameux recueil de poèmes de Baudelaire contient les annotations du maître lui-même ainsi que 13 dessins inédits exécutés de la main du plus fameux sculpteur français du 19ème siècle, Auguste Rodin, tirés de l'exemplaire des « Fleurs du mal » que le sculpteur possédait et qu'il avait illustré.

Cela fait tout simplement saliver.

Néanmoins je ne vais pas passer commande car l'exemplaire (sans les dessins) est disponible en ligne depuis le site Gallica de la BNF (comme le rappelle le journaliste du « Temps » mais sans en donner le lien) : je possède déjà trop de livres et je ne crois pas qu'une édition supplémentaire des « Fleurs du mal » à la maison me rendra plus heureux que le temps de survoler ci et là les annotations de ce poète communément affublé de l'épithète « maudit ».


[Source : Gallica, BNF]

Dans la vie il faut malheureusement parfois faire des choix ; mais j'en salive (ou presque) rien que de m'imaginer parcourant, sur papier il va sans dire, les annotations de Charles.


Lausanne, 16 juin 2015